Nous marins de la flote lédonienne

Les doyens ont fait le choix il y a longtemps de rester au temps de la marine à voiles. La navigation nécessite un savoir-faire que seul un apprentissage empirique dispense. La formation est exigeante (endurance, force physique), polyvalente (marines de pêche, de commerce et de guerre) et éprouvante (éloignement, absence). Pour protéger notre activité, nous « gens de mer » sommes les réservistes de la flotte de guerre, dans le cadre du système des classes. En échange, nous bénéficions d’un embryon de Sécurité Sociale avec la caisse des Invalides. Alimentée par des cotisations, elle offre aux inscrits l’accès aux soins gratuits et à une pension. Avant l’invention de la plaisance, l’univers de la navigation était un monde à part. La forte mortalité professionnelle raccourcissant l’espérance de vie maritime d’une dizaine d’années a disparu. Entre guerre et paix, croissance et crises, la population maritime reste pourtant sujette à une forte pression sociale.

Nulle « vocation » chez les jeunes qui partent s’embarquer mais un ensemble de choix (effectués en famille). Il peut être question de défendre une réputation, une position chèrement et patiemment acquise à l’auberge, sur le quai et à bord, au fil des enrôlements d’un père ou d’un frère. Il s’agit souvent de convertir une bouche à nourrir en soutien de famille quand la modestie du capital familial interdit d’envisager d’autres solutions. Nécessité faisant loi, le mousse est encore une victime toute désignée de la souffrance sociale. Celle-ci était cependant très variable suivant l’origine sociale, le contexte, les activités (cabotage, petite ou grande pêche, long-cours, service de l’État).

Pour tous, la souffrance sociale nait de la déchirure vécue par la cellule familiale, privée d’un enfant, parfois pour de longs mois. Il y a aussi ce drame personnel vécu par l’enfant qui s’embarque, exposé aux règles très strictes de la vie à bord. L’adieu à l’enfance et la construction de l’adulte se joue en quelques mois, de la terre à la mer, du quai au pont d’un navire.

Les conditions des gens de mer de la Ligue Eburnéenne Décanale ne sont pas indignes. Mais nous demandons à ce qu'elles soient améliorée. Le salaire est trop bas mais surtout l'état des navire devient un vrai problème de sécurité.

Il faut agir, nos vies sont en danger !

Nous avons lancé une série de construction de nouveaux navires, vous avez sans doute vu l'activité des chantiers navals de Fergan reprendre. Nous aurons à moyen terme une flotte renouvelée mais il faut du temps, soyez patient.
Pour ce qui est du salaire, vous êtes courageux de venir interpeller les Doyens pour l'ensemble des gens de mer lédoniens. Nous allons réfléchir à vos doléances, cependant les caisses de l’État ne sont inépuisables. Puisque vous nous avez interpellez, vous serez notre interlocuteur unique, avec les responsabilités que vous trouverez très bientôt bien lourdes. Tel est le lot des courageux, parfois leur chemin n'est pas le plus sage.

La construction de nouvelles goélettes est une bonne chose et nous saluons la reprise de la construction navale. Les deux première goélettes sont magnifique et bien plus adaptée à une navigation sereine. J'ai participé aux premiers essais en mer, ils sont en effet concluants.
Mais il reste la question du salaire des marins de la flotte. Nous avons reçu la solde du dernier mois, elle n'a pas été augmentée.
Nous sollicitons à nouveau un effort de votre part.

Vos soldes seront augmentées le mois prochain, nous discutont de la somme.

Monsieur Pipin,

Nous vous demandons de mettre vos homme de mer à la disposition du Chef de la Milice Francii pour une partie et pour une autre aux ordres du Ministre de la Marine Ewen tout en conservant un contingent suffisant pour la marine de commerce.
Nous comptons sur vous en tant que meneur pour arrondir les angles afin que ce redéploiement se fasse dans le calme et la discrétion maximale. Bien entendu les soldes des volontaires seront révisées à la hausse.

Une prime de 500 perles d'ivoirine a été versée aux gens de mer de la flotte. Rappelons qu'ils ne constituent qu'une minorité des équipages des navires de la flotte mise à disposition des lédoniens pour le commerce (Contre-maître ou le plus souvent Capitaines)
Le reste étant recruté par les commerçant utilisant nos navires et reversant une code part de leurs bénéfices à la Ligue et à leur équipage.

Le trafic de marchandise à considérablement augmenté ces dernières semaines. Certes la rémunération des gens de mer à évoluée à la hausse, mais nous demandons une augmentation de votre financement afin d'améliorer la couverture sociale prodiguée par les Marins de la LED.
Nous demandons également la poursuite du renouvellement de la flotte de voiliers de la LED, les nouvelles unités produite sont formidable mais il reste encore des goélettes hors d'age....

Pipin
Porte parole de Marins de la LED
Sandjakbey d'Ebur

Pipin,

Il faut qu'on est une politique claire sur les Ecoliner. On peut trouver un équilibre entre les cargos à voiles et les goélettes de la Ligue.
De plus on s'est éparpillé aux législatives, il faut se réorganiser sur une ligne lisible pour tous.

Pipin,

Quelle sera notre politique face au nouveau gouvernement "Progressiste" ? Tu penses que l'on peut en tirer profits ou ils vont massacrer la marine à voile ?